A la tête de l’équipe professionnelle du TMB depuis 2016, Xavier NOGUERA, a signé pour une cinquième saison en tant que coach du Toulouse Métropole Basket.

Les chiffres de Coach NOGUERA au TMB c’est :
111 matchs joués toutes compétitions confondues (LF2 + Coupe de France) pour 69 victoires et 42 défaites, soit 62,17% des matchs remportés
1 Finale de Playoffs lors de la saison 2018-2019 (ndlr. : perdue en trois matchs face à Charnay)
2 Quart de Finale de Coupe de France en lors des saisons 2017-2018 et 2019-2020
3 victoires en 6 matchs contre des clubs de Ligue Féminine en Coupe de France

Avant de le retrouver sur le bord du terrain à diriger la nouvelle équipe en construction au TMB, Coach NOGUERA a répondu à nos questions :

Bonjour Xavier, quel bilan sportif de la saison 2019-2020 dressez-vous ?

Le bilan est positif, nous avons réalisé une très belle première partie de saison. Il faut rappeler que nous avons misé sur notre jeune garde. Le bilan était même peut-être trop positif, car dangereux, passer des tours en Coupe de France, gagner chez des gros de la division amoindris par des blessures. Inconsciemment on pensait qu’on était arrivé, on a relâché notre concentration or il faut de l’humilité et mettre encore plus d’engagement et de sérieux quand on a des objectifs élevés. D’où cette 2ème partie de saison un peu plus délicate avec des points laissés en route sur trop de petits détails. Après je suis frustré que les filles ne puissent pas jouer les Playoffs, parce qu’elles avaient une vraie carte à jouer. Elles avaient les ressources pour hausser leurs niveaux de jeu et aller chercher une autre finale.

Comment avez vous construit l’équipe pour l’an prochain ?

On veux continuer à construire l’avenir avec les jeunes joueuses issues du Centre de Formation mais aussi avec des jeunes joueuses qui s’inscrivent dans la rigueur et le travail, c’est l’ADN du TMB, celles-ci sont accompagnées par des joueuses plus expérimentées ce qui amène de la stabilité. Nous avons fait le choix de construire une équipe très équilibrée et complémentaire, avec plus de densité et de dureté.

Que pensez-vous de l’idée de reprendre la saison à huit clos en septembre si les conditions sanitaires ne le permettent pas ?

Même si c’est difficile de jouer sans public, il faudra reprendre la compétition quand la situation sanitaire le permettra. Les joueuses ont envie de retrouver le vestiaire, elles aiment jouer, disputer des rencontres, gagner et partager des moments avec leurs coéquipières.

Quels sont vos entraîneurs modèles, ceux qui vous ont inspiré dans ce métier ?

Pour ma part, je pense que c’est déjà très jeune, avec mes premiers coachs. J’ai eu la chance d’avoir Claude Bergeaud (ndlr. : entraîneur de Boulazac Basket Dordogne évoluant en Pro A) en poussins, quand je suis passé benjamin et que j’étais toujours à la salle, il m’a demandé de donner un coup de main pour les poussins et ce fût mes premiers pas… Après tous les coachs que j’ai eu dans ma petite carrière de joueurs (Alain, Zef, Christophe, Olivier, Alex, Gef…) ou les entraîneurs avec qui j’ai eu la chance de travailler (François Gomez, Valérie Garnier, Cathy Melain…) échanger ou regarder des vidéos, ont contribué à ce que je suis devenu. Mais aussi plus particulièrement celui qui a passé le plus de temps avec moi et qui m’a surtout donné l’opportunité d’être à haut niveau est sans aucun doute Pascal Pisan avec qui j’ai eu la chance de collaborer à Tarbes.